Sein

La plastie mammaire d’augmentation consiste à corriger le volume jugé insuffisant des seins par la mise en place d’implants ou prothèses mammaires derrière la glande mammaire.

Tous les implants mammaires actuellement utilisés sont composés d'une enveloppe constituée de silicone élastique et remplis par du gel de silicone ou quelques fois du sérum physiologique, connus et utilisés depuis près de 40 ans. Ces implants mammaires peuvent être de forme ronde ou anatomique.

L’emplacement de la cicatrice, la situation de la prothèse par rapport au muscle (rétro pectorale ou rétro glandulaire), le type et la taille de la prothèse sont décidés en consultation, en fonction notamment du contexte anatomique et des désirs exprimés par la patiente.


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Fiche d'informations:

Prothèses mammaires et hypoplastie des seins


Lipofilling mammaire

L’injection de graisse ou Lipostructure des seins (ou encore lipofilling) est une alternative à la mise en place d’implants mammaires pour les patientes qui désirent une augmentation mammaire modérée et naturelle.

Il s'agit d'une greffe autologue de tissu adipeux (greffe de tissu d’un individu sur lui-même) qui évite l’utilisation d’un corps étranger. Elle consiste à prélever de la graisse sur le patient lors d'un premier temps de lipoaspiration dans les zones donneuses (abdomen, hanche, cuisse), graisse qui va être filtrée, lavée puis réinjectée dans le sein. Comme pour toute greffe, une partie variable va se résorber (30 à 40 %) et la greffe prise est définitive. Après le lipomodelage du sein, sa consistance est ainsi quasiment celle d’un sein normal.

Le lipofilling mammaire ne peut cependant pas être mis en compétition avec une augmentation mammaire par implant. La limite de cette technique est la quantité de graisse disponible chez la patiente. Ainsi le lipomodelage n’est pas destiné aux femmes très minces sans réserve graisseuse et permet d'obtenir une augmentation de volume mammaire de un à deux bonnets maximum.


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Transfert graisseux pour reconstruction mammaire après mastectomie totale

La réduction mammaire permet de réduire une poitrine trop volumineuse (hypertrophie mammaire) et le plus souvent également ptôsée. Elle est souvent responsable chez les patientes de gènes physiques (douleurs au niveau du dos et des épaules) et psychologiques.

L’intervention peut être partiellement prise en charge par l’assurance maladie si elle permet de retirer plus de 300 grammes de tissu mammaire par sein. Le but de la chirurgie est de retirer le tissu mammaire en excès, et de corriger la ptôse en remontant les aréoles tout en diminuant leur taille. Le futur volume des seins, discuté avec la patiente, correspond en général à un bonnet C.

La cicatrice est la même que lors d'une chirurgie de ptôse, soit un T inversé avec une cicatrice horizontale plus ou moins importante selon l'importance de l'hypertrophie mammaire.


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Chirurgie de l'hypertrophie mammaire ou plastie mammaire de reduction pour hypertrophie

La ptôse mammaire se définit par un appauvrissement en volume de la glande et une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et le plus fréquemment « déshabité » dans sa partie supérieure. La ptôse peut exister d’emblée mais elle survient le plus souvent après un amaigrissement important ou une grossesse.

La cure de ptôse mammaire, communément appelée mastopexie, a pour but de remonter l’aréole et le mamelon en bonne position, ainsi que la glande mammaire et retirer la peau excédentaire afin d’obtenir deux seins joliment galbés et d’aspect plus jeunes.

Lorsque le volume est jugé insuffisant, un implant mammaire peut être mis en place dans le même temps opératoire.

Le geste chirurgical se traduira par une cicatrice autour de l’aréole associée à une cicatrice verticale entre l’aréole et le sillon sous mammaire et parfois une cicatrice horizontale dans le sillon (cicatrice en T inversé).


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Chirurgie de la ptose mammaire ou plastie mammaire pour ptose

Après une ablation complète ou partielle du sein pour cancer, il est possible dans de nombreux cas de réaliser une reconstruction mammaire. Cette reconstruction peut être, dans certains cas, réalisée dans le même temps que l’ablation du sein : il s’agit d’une reconstruction mammaire immédiate, ou alors à distance de l'intervention, voire plusieurs années après, il s’agit d’une reconstruction mammaire secondaire.

Selon les recommandations de la Haute Autorité De Santé, la prise en charge d’une patiente pour une reconstruction mammaire passera par une concertation multidisciplinaire regroupant les oncologues, les chirurgiens gynécologues et les chirurgiens plasticiens.

Malgré les progrès réalisés en chirurgie, la reconstruction mammaire reste une chirurgie longue et compliquée qui nécessite souvent plusieurs temps opératoires, avec un véritable projet thérapeutique qui a pour objectif de restaurer l'intégrité corporelle. Comme toutes les chirurgies plastiques et plus encore, cette chirurgie implique une patiente motivée et une relation de confiance avec son chirurgien.

Le premier temps de la reconstruction mammaire consiste à redonner une forme et un volume adapté au sein mutilé. Très souvent, un geste chirurgical de symétrisation est nécessaire sur l’autre sein pour harmoniser le résultat. La reconstruction du mamelon et de l’aréole sont réalisés en dernier.

Il existe différentes techniques de reconstruction mammaire : la reconstruction par prothèse mammaire, la reconstruction par lipomodelage ou encore par lambeau cutanéo-graissseux ou musculaire comme le lambeau de grand dorsal.

Le choix de la technique opératoire dépend de très nombreux facteurs propres à la patiente (morphologie, volume du sein controlatéral etc…) mais également au type de cancer et au type de traitement reçu et à venir. Il faut respecter un minimum d'un an après la fin de la radiothérapie.


Fiches d'informations:

Reconstruction du sein par prothèse Reconstruction du sein par grand dorsal Reconstruction sein par grand droit de l'abdomen Reconstruction du sein par Diep Reconstruction plaque aerolo-mamelonnaire Transfert graisseux pour reconstruction mammaire après mastectomie totale

Les malformations du sein ne sont pas rares. Elles peuvent affecter un seul sein ou les deux. Ces malformations sont plus ou moins sévères et peuvent bénéficier d’une solution chirurgicale satisfaisante dans de nombreux cas.

On distingue le sein tubéreux, qui correspond à une anomalie de développement du sein en forme de tube avec une base étroite et une aréole élargie, et le syndrome de Poland, défini par une absence de glande mammaire associée à une malformation du muscle grand pectoral. Ces malformations sont souvent accompagnées d'une asymétrie mammaire.

Lorsque la déformation est importante, le retentissement psychologique et social peut être important.

La correction de ces malformations mammaires repose sur la combinaison de plusieurs techniques : prothèses mammaires, plastie et lipomodelage.

La gynécomastie correspond à un développement excessif des seins chez l’homme, de causes multiples : dérèglement hormonal, traitement médicamenteux ou simplement un surpoids avec excès de tissu graisseux dans le sein. Cette affection peut atteindre un seul sein ou les deux. Un bilan pré-opératoire par un endocrinologue est systématiquement réalisé (prise de sang + échographie mammaire).

Le traitement repose le plus souvent sur une lipoaspiration de tout le quadrant mammaire, associée dans les cas les plus importants à une exérèse de la glande mammaire, laissant une petite cicatrice située autour de l’aréole, très discrète (voie péri-aréolaire inférieure).


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La Gynécomastie